Patrimoine naturel
La mosaïque des paysages qu'offre le Parc confère à ce territoire une grande valeur patrimoniale. Plaine calcaire ou alluviale, lacs et autres zones humides, prairies, cultures, fournissent une diversité de conditions de vie induisant une faune et une flore riche et exceptionnelle.
Découvrir la nature

Seul, en famille, accompagné ou en toute liberté, à pied, à cheval ou à vélo, ou bien encore bien au chaud dans son canapé, pour découvrir la nature du Parc, à chacun son style...!
Cette rubrique vous donne quelques conseils pour connaître les observatoires, découvrir l'espace faune et apprécier le sentier des salamandres.
Le territoire propose aussi des hébergements à fort attrait naturaliste, pour groupes (classes vertes entre autres) et familles (les Gîtes Panda).
Vous trouvez par la suite dans cette rubrique un accès aux courriers scientifiques, les publications naturalistes du Parc.
Faune

La création de vastes lacs-réservoirs a sans conteste considérablement renforcé l'intérêt ornithologique de ce secteur de Champagne humide, déjà propice aux haltes migratoires des oiseaux d'eau du fait de la présence de multiples étangs et de vastes zones de prairies naturelles humides.
Plus de 250 espèces d'oiseaux ont pu, à ce jour, être observés sur les lacs et leurs marges forestières, parmi lesquelles certains hôtes ailés prestigieux, pour qui la Champagne humide constitue le seul site français d'hivernage régulier : le Pygargue à queue blanche, les Cygnes de Bewick et chanteur... Terre d'asile également pour des milliers de Grues cendrées en escale, quelques dizaines d'Oies cendrées et des moissons..., faucons et autre balbuzard...
Les profondes forêts abritent également quelques oiseaux remarquables (Autour des palombes, Pic mar...) mais c'est surtout la grande faune (cerf, chevreuil et sanglier) qui s'y distingue.... Le bestiaire d'Orient est riche, nul n'en doute : poils, plumes et écailles..., griffes, becs et dents.
Au détour du chemin, vous aurez peut-être le loisir d'observer Messire Goupil, Compère Blaireau ou Dame Martre...
Flore
Que les amoureux du végétal se réjouissent...plusieurs centaines d'espèces se complaisent dans le Parc, de la plus commune à la plus rare, de la plus aquatique à la plus terrestre...de la plus comestible à la plus belle empoisonneuse....
Outre les associations forestières très diverses et bien développées sur la majeure partie du territoire, (chênaie, charmaie, chênaie-fraîche, l'aulnaie-frênaie...), le Parc naturel régional de la Forêt d'Orient offre une grande richesse en formations végétales originales.
Les prairies, aux formes diverses selon les taux d'humidité des sols, comprennent chacune une flore caractéristique.
On trouve sur la prairie humide, forme la plus typique de la champagne humide, divers carex, seneçon aquatique, gaudinie, trèfle étalé...
Les pelouses sur craie se cantonnent dans le secteur ayant échappés à la mise en culture (versant sud de la Côte de Champagne). Hautes et denses, elles accueillent le polygale amer et de nombreuses orchidées.
Dans les marais, présents dans la partie Champagne humide du Parc, et surtout enclavés dans la forêt, on pourra observer quelques plantes rares comme la gentiane pneumonanthe, le laiteron des marais ou l'euphorbe des marais...
Les étangs parsèment en grand nombre le massif d'Orient. Ils constituent des milieux très intéressants par flore hydrophile et aquatique très riche. On distingue la cariçaie, la phragmitaie, puis une ceinture de plantes immergées où trônent les potamots, les nénuphars...
Champignons

Il existe aujourd'hui plus de 793 espèces de champignons recensés dans le Parc.
Ces champignons font partie intégrante des écosystèmes et comme les autres composants, y tiennent un rôle essentiel.
Les champignons sont, en effet, avec les bactéries du sol, les principaux décomposeurs de matière organique, fournissant ainsi aux végétaux les éléments essentiels à leur croissance.
Aussi, respectons les !
Peu de personnes le savent, mais il existe aujourd'hui en Europe différentes sources de règlementation de la cueillette des champignons. Des textes nationaux, des règlements parlementaires, des arrêtés préfectoraux et même des arrêtés municipaux, qui ont pour but de faire valoir le droit de propriété et bien-sûr, de préserver l'environnement.
Aussi, voici quelques notions intéressantes à connaitre avant de courrir les bois à la recherche de ces fruits trop convoités....
Pour en savoir plus, un courrier scientifique spécial champignons du Parc a été édité et sera bientôt disponible en téléchargement au format PDF.
Mesures de protection

Le Parc naturel régional recèle des sites d'exception qui gagnent à être connus. Pour certains entièrement protégés, pour d'autres identifiés comme remarquables, chaque site possède une particularité qui le rend unique. Il est donc important de respecter et protéger ces petits bijoux de nature.
Le Parc fait en effet partie des 17 sites français reconnus par la Communauté internationale comme zone humide d'importance internationale, notamment pour les oiseaux d'eau, au titre de la Convention de Ramsar.
Il intègre également plusieurs sites d'intérêt communautaire, que ce soit pour les oiseaux ou pour les habitats qu'il abrite.
Enfin, le Parc regroupe de nombreuses zones d'intérêt écologique sur le plan national, avec des espèces animales et végétales remarquables, dont certaines sont protégées par la loi.
Paysages apprivoisés
En traversant le Parc d'ouest en est, le regard est frappé par les divers changements de paysages.
A la sortie de Troyes, s'étendent les vastes cultures céréalières sur des terrains calcaires pour laisser place progressivement à des sols argileux, supports de nombreuses zones humides et aquatiques comme les lacs, les étangs, les mares, les prairies, la forêt alluviale.
Puis, plus à l'ouest, en sortant des grands massifs forestiers, l'Aube serpente dans sa vallée, dessinant un paysage de plaine à vocation plutôt maraîchère aux environs de Brienne-le-Château.
Cette mosaïque de décors caractérise ce territoire et constitue un spectacle surprenant.